Église Notre-Dame du Rosaire
Dominicains de Marseille
TRAVAUX
Un patrimoine prestigieux… qui a besoin de votre aide
L’essentiel de la construction fut achevé dans les années 1860-1870 et l’ensemble conserve une cohérence et une unité remarquable. Cependant, malgré quelques travaux occasionnels, le bâtiment n’a jamais connu de restauration intégrale depuis sa construction et souffre de ce retard.
Des travaux déjà engagés… mais loin d’être achevés
Du fait de la richesse patrimoniale de l’édifice, l’État s’est engagé, à travers la DRAC à financer environ 30% du budget total. Par ailleurs, tous les pouvoirs publics, Région, Département, Métropole et Ville, ont été et seront sollicités pour chaque tranche, et ont accordé ou accorderont des subventions pour soutenir la restauration.
Les Dominicains étant propriétaires de l’église, il leur revient de trouver des donateurs pour financer plus de la moitié du budget d’ensemble.
Aidez-nous à restaurer cette église magnifique
Il reste encore beaucoup à faire. La prochaine tranche, programmée pour débuter en avril 2025, comprend la reprise du pavement en marbre, l’adjonction d’un chauffage au sol et la restauration complète de la chapelle saint Dominique.
Où en sont les travaux ?
PRÉVISION AUTOMNE 2025
TRANCHE 2/13
Nous espérons commencer la tranche 2 à l’automne 2025 et faisons appel à votre générosité. Les quatre tranches suivantes sont importantes pour améliorer l’accueil de ceux qui fréquentent notre église.
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- Restaurer deux chapelles (Saint-Joseph et Saint-Dominique) et le bas-côté qui y donne accès. Comblement des vides qui se sont formés dans le mur de la chapelle par injection d’un coulis de chaux en conservant les enduits du XIXe siècle ; réparation des enduits, nettoyage voire restauration des peintures murales ; nettoyage des autels en pierre. Un nouvel enduit avec de nouvelles peintures à l’identique coûterait moins cher, mais la DRAC nous impose cette solution afin de préserver le patrimoine. Enfin, reprise de l’éclairage pour une meilleure mise en valeur des peintures restaurées des chapelles et des sculptures des autels qui s’y trouvent. Après une réévaluation du chantier avec la DRAC durant l’été 2024, les entreprises procèdent au chiffrage des travaux. La décision finale et le coût seront présentés fin octobre 2024.
MAI 2024 – OCTOBRE 2024
TRANCHE 1/13
BEFFROI
Bel ouvrage en fonte du XIXe siècle placé au-dessus du chœur de l’église, le beffroi a été nettoyé (8-16 septembre) et attend d’être repeint. Dès que l’artisan aura fini la peinture, un plateau et une rampe métalliques seront installés pour accéder au beffroi et aux combles de la nef centrale sans marcher sur les tuiles afin de ne pas les briser.
TOITURES DES BAS-CÔTÉS
D’avril à août 2024 : réfection du toit des bas-côtés nord et sud selon les techniques modernes. Traitement de la charpente (une partie était pourrie et il a fallu la refaire), pose d’un revêtement imperméable puis des tuiles. Les zingueurs assurent l’étanchéité des murs en recouvrant de métal le canal d’évacuation de la pluie et le haut des murs (couvertines). Les ouvriers ont courageusement affronté la chaleur.
OCTOBRE 2023 – JUIN 2024
TRANCHE 1/13
TOITURE DE L’ÉGLISE
Les tuiles se présentaient comme un patchwork de retouches et d’ajouts. Depuis plus de 150 ans, aucune réparation systématique n’a été menée. En commençant par là la restauration de notre église, nous assurons son clos et couvert.
Pour la plus grande des surfaces, celle qui couvre la nef, il a été choisi de refaire à l’identique, en reprenant les anciennes technologies de la pose et d’isolation grâce aux mallons de couvert en terre cuite. Cela entretient un savoir-faire qui perdure à travers les siècles.
MURS INTÉRIEURS DE L’ÉGLISE
À l’intérieur, nous colmatons les fissures et nous assainissons les murs. En espérant que les prochaines tranches – grâce à vous – permettront de restaurer les peintures.
MARS 2021 – FÉVRIER 2022
ÉTUDE ARCHITECTURALE DE L’ÉGLISE
État sanitaire complet de l’édifice : état des lieux, des désordres et des pathologies du monument. Pour ce faire, une équipe de techniciens assiste l’architecte : un géomètre (cartographie des déformations du sol en marbre), un photographe (revue exhaustive des peintures murales et du décor architectural), des spécialistes des décors peints, un professionnel en ébénisterie (études des bois de l’orgue, des portes, des stalles…), des cordistes (pose de témoins sur les fissures hautes, et prélèvement d’enduits dégradés en plafond). L’architecte fait également des sondages.